Stade trophique du lac
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La qualité de l'eau du lac est sans contredit la préoccupation majeure de l'ARLM. Nous sommes chanceux de pouvoir bénéficier d'un plan d'eau de bonne qualité, mais il faut être vigilants. En 2023, d'après le RSVL, le stade trophique du lac est passé d'oligotrophe au stade de transition méso-oligotrophe, signe qu'il faut faire plus d'efforts.
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Des bénévoles de l'ARLM s'occupent de faire le suivi de la clarté de l'eau en faisant des mesures avec le disque de Secchi.
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En 2018-2019-2020-2021-2022-2023-2024, nous avons procédé à la prise d'échantillons pour la mesure de chlorofile a, du carbone Organique dissout et du phosphore total avec le Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs (RSVL).
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Vous pouvez obtenir les résultats à ce lien. Notez que les résultats pour l'année en cours n'apparaissent habituellement qu'en mars de l'année suivante.
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Les valeurs de transition pour le passage d'oligotrophe à oligo-mesotrophe sont de 7 μg/l pour le Phosphore total, 2,5 μg/l pour la chlorophille a et 6m pour la transparence.
De par notre accès d'entrée de données de transparence, nous avons les résultats des analyses d'eau moins de 2 mois après la prise. voici les résultats de 2024.
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Ces données positionnent le lac Marsan au stade de transition oligo-mesotrophe depuis 2023.
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Voici donc quelques CONSEILS à mettre en oeuvre si nous voulons conserver et améliorer la qualité de l'eau du lac.
1- Faire vérifier le bon fonctionnement de son installation sceptique, surtout si elle date de plus de 20 ans et surtout si l'occupation de la propriété est devenue permanente. Les mauvaises odeurs provnant du champs d'épuration et un sol spongieux sont de bons indicateurs de malfonctionnement.
2- Soyez conscient que votre consommation d'eau aboutie inexorablement dans le lac après avoir été épurée dans votre installation sceptique. Mais toutes les installations n'ont pas toujours été conçues et installées adéquatement, surtout les plus anciennes, pour des résidences riveraines. De plus, lors de sur-occupation du site, la capacité de traitement peut être dépassée. Les québécois sont les plus grands consommateurs d'eau au monde: essayons donc de limiter cette consommation d'eau dans l'environnement fragile du lac Marsan.
3- Essayons de limiter les apports nutritifs par ruissellement, en diminuant la coupe de gazon dans la bande riveraine, et en éliminant le ruissellement direct et en végétalisant la bande riveraine.
4- En évitant de se promener sur le lac à grande vitesse ou dans les secteurs où la profondeur est de moins de 5m, on évite le soulèvement des sédiments, source de nutriments.
Coliformes Fécaux:
À l'été 2023, un projet "vert" subventionné par la ville permettra de mesurer la concentrations de coliformes à divers endroits sur le lac. Les premiers résultats indiquent des mesures de: moins de 2, 3, 3, 5, 2, et 10, ce qui signifie une excellente eau de baignade partout sur le lac (<20). D'autres prélèvement seront réalisés en août.
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Un test de compte de coliformes fécaux a été réalisé par un résident sur l'eau à la décharge du lac et à un autre endroit au mois d'août 2017. On a dénombré 5 et 2 UFC/100 ml, ce qui indiquerait une eau de baignade d'excellente qualité, (moins de 20 UFC/100ml), mais non potable (0 UFC/100ml). Une mauvaise eau de baignade est établie à 200 UFC/100ml. À noter que cette donnée peut varier de façon importante, d'un endroit à un autre.
En 2018, l'ARLM a procédé à une analyse de coliformes dans la baie de l'exutoire du lac: 3 UFC/100ml.
En 2019, l'ARLM a procédé à une analyse de coliformes dans la baie de l'exutoire du lac: 2 UFC/100ml.
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Il n'y a pas si longtemps, l'eau du lac Marsan était potable. Il n'est peut-être pas si utopique de penser qu'avec la revitalisation des berges, la mise à niveau des installations sceptiques et surtout une plus grande conscience écologique des résidents, l'eau du lac puisse redevenir potable.
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Recommandation du RSVL: 2022
"D'après les résultats obtenus, le Lac Marsan présente peu ou pas de signes d'eutrophisation. CE LAC EST À PROTÉGER. Afin de conserver son état et ses usages, le MELCC recommande l'adoption de mesures préventives pour limiter les apports de matières nutritives issues des activités humaines".
Recommandation du RSVL: 2023:
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Les variables physicochimiques mesurées dans une des zones d'eau profonde du Lac Marsan donnent des signaux discordants, mais son état trophique se situe vraisemblablement dans la zone de transition oligo-mésotrophe. Le sommaire des résultats des années de suivi est illustré dans la fiche pluriannuelle.
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D'après les résultats obtenus, il est possible que le Lac Marsan présente certains signes d'eutrophisation. Afin de ralentir ce processus, le MELCCFP recommande l'adoption de mesures pour limiter les apports de matières nutritives issues des activités humaines. Cela permettrait de préserver l'état du lac et ses usages
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Analyse des données du RSVL:
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TRANSPARENCE: En début d'été 2019, on remarque aussi une eau moins claire qui s'est traduit par une lecture de transparence à la mi-juin, historiquement la plus faible (3,2m). Grâce à une analyse de tendance des données RSVL, on a noté une diminution de la transparence depuis 2 ans.
PHOSPHORE: Une légère augmentation du phosphore a aussi été notée. Pour cette analyse, nous avons enlevé une valeur extrême de 10 µg/l enregistrée en 2011 qui masquait la tendance. Cependant une lecture à 11 µg/l en 2023 a encore été enregistrée. Bien que la concentration moyenne en phosphore soit encore acceptable (sous les 7 µg/l), son augmentation nous laisse perplexe face aux efforts de végétalisation de la bande riveraine et des mises à niveau des installations sceptiques.
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CHLOROPHYLLE a: Cette année, la pire lecture jamais enregistrée à 4,1.
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CARBONE DISSOUT:
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ALGUES BLEUES:
Le lac Marsan a subi des éclosions d’algues bleues-vertes en 2008-2011-2013. D’autres éclosions ont eu lieu mais elles ne sont pas répertoriées, dont une petite en 2018. Le 20 septembre 2019, il y eu une légère apparition localisée d'algues bleues, dont la ville a été avertie. Aucune éclosion en 2020.
En septembre 2022, on nous a rapporté beaucoup de cyanobactéries (billes blanches) dans la colonne d'eau et de légères éclosions en surface. Rien de rassurant.
En 2023 et 2024 de petites éclosions locales d'algues bleues ont été remarquées. Ce qui est inquiétant c'est qu'elles se produisent plus souvent.
PERIPHYTON: Nous avons noté une présence plus importante de périphyton cette année (2020), ce qui a incité l’ARLM à s’incrire au suivi du périphyton. Les lectures effectuées dans certaines baies indiquent en effet une accumulation de plus de 4,3 mm.
